Brooklyn est aujourd’hui connu et reconnaissable grâce à ses habitants (les Brooklynites) mais surtout à une frange en marge : les hipsters (définition exacte sur Wikipédia ici).
Les coins comme Williamsburg, Park Slope ou Bushwick sont leurs quartiers généraux, même s’ils traînent partout dans Brooklyn.
Comment devenir un parfait hipster ?
Bien que cette tendance « mode » (barbe fournie et savamment travaillée, tatouages, lunettes à montures épaisses) se retrouve un peu partout dans le monde et notamment en France, n’est pas hipster qui veut.
Ce n’est pas qu’un look, c’est aussi un mode de vie !
Pour être un parfait hipster il faut :
- bruncher bio et local,
- s’habiller de fripes,
- se faire entretenir la barbe dans un barber shop renommé,
- posséder quelques tatouages (un bras entier tatoué c’est le top),
- se balader dans les nombreux parcs du quartier,
- aimer l’art de Basquiat, la poésie de Whitman et les films de Woody Allen,
- faire son propre potager (sur un toit pourquoi pas) voire même sa propre bière
- prendre régulièrement un verre sur un rooftop ou négligemment assis sur les marches d’un brownstone,
- et bien entendu avoir une petite-amie stylée pin-up et/ou 100 % vegan.
C’est finalement un sacré cahier des charges à respecter !
Hipster bashing
Les touristes adorent le look hipster mais les New-Yorkais commencent vraiment à s’en lasser.
Les habitants d’autres boroughs, comme le Queens, voient même ça d’un mauvais oeil. D’après eux, l’équation est la suivante :
hipster = art/ culture = gentrification du quartier = prix qui grimpent = obligé de déménager.
Et leurs craintes sont fondées !
Depuis quelques temps déjà le Queens commence à être sérieusement jaugé par les agents immobiliers et des magasins et restos branchés commencent à s’y installer.
Le Queens deviendra t-il le prochain Brooklyn ? Affaire à suivre…
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